
Ampuria (suite voyage Ferrals)
Après l'arrivée à Ferrals, Grand mère retrouve Céline et font la jonction avec Marin en Espagne catalogne, à la célébrissime Empuria Brava ....
VOYAGES VÉLO-BIVOUAC2021
11/30/20254 min read
Céline, retrouvée à Ferrals, charge mon vélo et en route pour voir Marin qui justement est en repos hebdomadaire. Quelle émotion. Je me crois revenue plus de vingt ans en arrière quand le petit venait nous voir à Tarifa. Le week-end, moins de 24 heures pour Céline, sera vite passé mais le temps moral est plus long. Elle croit avoir passé un mois de vacances. Il est vrai que l'après-midi, nous avons pris un bain de mer très froid dans un des endroits secrets que Marin connaît. Il a promené sa sœur sur son paddle, nous avons nagé et presque pris un coup de soleil. Que demander de plus?


Dimanche matin, adieu Céline. Et Marin me fait faire du tourisme, celui que je ne ferai certainement pas en vélo, c'est trop vertical. Et puis, une petite visite à Salvador Dali s'impose après une traversée en paddle du port de Cadaques.






Et ce n'est pas tout. Lundi soir, après sa journée de travail, Marin va faire voler son aile derrière Rozes, depuis une colline connue de lui. C'est encore du tourisme pour moi. En l'attendant, je découvre d'étonnants oliviers.




Mon vélo aura besoin de réparations. En attendant, je visite Empuries, le centre historique de la lourde station balnéaire. Comme toujours en Espagne, ce qui n'est pas affreux est charmant et Empuries est une petite ville ravissante. Allez, Chantal, encore une église !




Hélas, mon vélo demande des réparations. Je ne le retrouve que Vendredi soir. D'ailleurs Marin part à Sète pour passer le week-end en famille. J'irai quant à moi à Gérone et peut-être même à Barcelone: on peut rêver. C'est un échec. Je fais une trentaine de kilomètres sous une chaleur écrasante. Ma tactique qui consiste à m'arrêter l'après -midi et à repartir à la fraîche s'avère impossible car même le soir, il n'y a pas de fraîcheur. Une grand-mère tombée par insolation sur la route, ce serait moche. En plus, les Espagnols sont réfugiés dans leur maison ou alors partis au bord de la mer . Je ne peux attendre d'eux aucun secours. Après un joli bivouac dans les oliviers, je me lève très tôt avant la chaleur et je rentre. Quelle frustration. Mauvaise pioche. Marin revient malade de Sète. La chaleur est impitoyable au point que mon garçon se procure une casquette. On aura tout vu. Fin de partie. N'empêche que j'ai eu le temps de voir que rouler en Espagne peut être un bonheur. Mais pas au mois de Juillet. Au bout du compte, je prends mes habitudes à Rozes. Il y a pire.
J'ai vu quand même de jolis villages lors de ma randonnée ratée.






J'ai trouvé de l'eau quand même, mais j'ai préféré être prudente.
Poétique, mon bivouac. Mais las, à l'aube, j'ai pris la route du retour.




A Rozes, je me suis trouvé un coin tranquille où j'ai eu de délicieuses tapas et où j'ai pu assouvir un brin de nostalgie pour la Bretagne.


Et puis, la puissante forteresse, je suis allée la visiter. Mais auparavant, sur le front de mer j'ai rencontré de curieuses personnes.






Impressionnante, la forteresse. Et puis, il ne fait plus si chaud. Merci Marin pour ces vacances en Catalogne !


